Dans nos cages d’acier
Résident nos âmes damnées
Errantes comme des ânes bâtés
En ce monde où raisonne l’absurdité
Dans nos profondeurs agitées
Aux sinuosités de notre esprit désenchanté
Prospère pourtant, cette lueur, cette clarté
La lumière brûle la pupille dilatée
Crame la peau de nos visages émaciés
L’enfer est ainsi habité
Et seulement de bonnes intentions, malheureusement pavé
Illustration originale de Priscilla Corda
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