Ainsi ai-je ouvert les portes de l’infini Côtoyé les chemins de l’obscure nécessité Bu les gorgées amers Et caressé les vagues en sanglot Ainsi ai-je tiré les larmes chaudes de leurs lits Voyagé dans tes déserts fumants Avalé les pains noircis Et cajolé les sens, interdits Ainsi ai-je levé les yeux aux étoiles Contemplé ce qu’il restait ici de funeste Apprécié les mets fins et variés Et esquissé tes grâces dans le sable Ainsi ai-je traversé les ruisseaux de la volupté Dansé sur tes rythmes endiablés Goûté à ta chair opiacée Et senti le sang dans mon cœur tournoyer Ainsi avais-je ouvert les portes de l’infini
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